Contrôle et certification

Certification

En Belgique, la certification est de compétence régionale. Elle est assurée en Wallonie par le Service Public de Wallonie – DGO3 (Direction Générale de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et de l’Environnement) – Direction de la Qualité des Produits.

La DGO3 – Direction de la Qualité des Produits (aussi appelé Service de certification)

Le Service de certification a pour mission d’appliquer le processus et les normes de contrôle et de certification des semences et plants inscrites au contrôle en Wallonie. Pour le plant de pomme de terre, ces règles sont définies par l’Arrêté du Gouvernement Wallon du 08 octobre 2015 publié au Moniteur Belge le 03 novembre 2015. Les précédents Arrêtés dataient de 2014, de 2011 et de 2005.

Le Service de certification assure l’enregistrement des opérateurs, l’inscription des parcelles présentées par les producteurs, le respect des conditions de production, le contrôle des cultures sur pied, l’échantillonnage officiel des lots aux fins d’analyses de détection des maladies et des ravageurs, la certification des plants lors de la mise en commerce et l’établissement du champ de post contrôle. La DGO3 réalise aussi l’échantillonnage des sols et des lots en délégation pour l’AFSCA dans le cadre de la prévention contre les organismes de quarantaine.

La DGO3 organise les réunions du Comité de concertation plants de pommes de terre qui regroupe le Service de certification, le GWPPPDT-upr et le négoce de plants. Ce Comité aborde les thématiques spécifiques au plant relatives au contrôle, à la certification et à la commercialisation, notamment la révision du Règlement de contrôle et de certification.

Le champ de post-contrôle

Un outil précieux pour les multiplicateurs de plants

Le champ de post-contrôle fait partie intégrante de la mission du SPW-DGO3. Il reprend chaque année un double échantillon de chaque lot de plant certifié l’année précédente en Wallonie (1 échantillon prélevé au champ après défanage, et 1 échantillon prélevé à la certification finale). Il comprend donc plus de 350 parcelles implantées par le Service dans la région de Gembloux.

Le champ de post-contrôle permet de vérifier a posteriori la qualité sanitaire des productions wallonnes de plants (viroses, pourritures bactériennes et fongiques), la pureté variétale et le développement des plantes. Il contribue à affiner en permanence les procédures de contrôle et de certification, à harmoniser le travail des contrôleurs ou encore à valider les analyses de détection des maladies et ravageurs. Le champ de post-contrôle peut aussi s’avérer très utile dans le cadre de discussions entre vendeur et acheteur de plants, comme outil officiel attestant de la qualité réelle des lots.

Une visite officielle du champ de post-contrôle est organisée chaque année en juin par le GWPPPDT et la DGO3. Elle permet aux multiplicateurs de plants de vérifier la qualité de leurs productions et d’en discuter avec leur contrôleur. C’est aussi l’occasion pour le secteur de faire le point sur les chiffres de la saison écoulée et sur les cultures en cours (surfaces, variétés, situations aux champs…).

Le contrôle et la certification

Le contrôle et la certification comprennent l’enregistrement des opérateurs, l’inscription des parcelles présentées par les producteurs, le respect des conditions de production, le contrôle des cultures sur pied, l’échantillonnage officiel des lots aux fins d’analyses de détection des maladies et des ravageurs et la certification des plants lors de la mise en commerce.

Le texte complet du Règlement actuellement en vigueur en Wallonie peut être téléchargé via le lien suivant.

Des modifications sont intervenues ces dernières années en vue de transposer la Directive Européenne 2002/56/CE concernant la commercialisation des plants de pommes de terre telle que modifiée par les Dir 2014/20/UE, 2014/21/UE et 2013/63/UE.

Les principales adaptations concernent

  • La dénomination des classes vers une harmonisation entre les Etats Membres de l’UE (classes européennes)
  • Les schémas autorisés de multiplication en vue d’harmoniser le nombre de générations de multiplication entre les Etats Membres
  • Le renforcement des exigences en matière de flétrissement bactérien (Dickeya spp et Pectobacterium spp) au contrôle sur pied : tolérance nulle pour les classes S et SE, tolérance de 2 plantes sur 1000 en classe E
  • Les conditions de maintien d’une variété.